Diplômée de la Faculté d’Arts Plastiques de Lille et enseignante en Arts Appliqués et Arts Plastiques. Cecile Bisciglia a toujours été une amoureuse de la ligne et du dessin. Issue d’une famille où l’on pense que l’Art et la Beauté sont les leviers de la sublimation, elle est convaincue que le « Beau », rend notre condition d’humain supportable et nous élève vers le meilleur. Telle une quête philosophique et spirituelle, technique et identitaire, elle réfléchit à une métaphysique du Beau.
C’est depuis 2009 que l’artiste s’est orientée vers le dessin au stylo Bic produisant des formats monumentaux comme peut en témoigner Bono-beau (2010)
Elle a désigné cet instrument comme son favoris. Aussi subtil à ses yeux qu’un crayon à papier; elle en connaît ses qualités intrinsèques. Pour autant, il s’oppose au grain de la toile, se prend la bille dans la trame, résiste, puis finit par se gripper. Reste à le réamorcer sur un support lisse. Enfin, à force d’être éprouvé par les mouvements et la pression des gestes, la bille saute parfois et le stylo bave.
Si le stylo vient se confronter à la trame de la toile, c’est que Cécile tient à dessiner sur un support à la hauteur de la noblesse du dessin; soit la toile du peintre.
Le carré de 2×2 mètres est son format de prédilection. Ce choix de format singulier, a été déterminé par son propre corps. Ainsi, elle est l’unité de mesure (Cf. » la Vierge aux Ovaires », œuvre emblématique de Bisciglia ) de ses représentations et donne aux lignes et aux traits de ses dessins une force et une impulsion où le corps est complètement impliqué.
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